Depuis quelques années, la biodiversité commence à prendre de plus en plus de place et à s’imposer comme un enjeu environnemental désormais pris au sérieux en France. On assiste à une prise de conscience croissante : les entreprises commencent à s’en saisir, des plans nationaux se mettent en place, et des objectifs de restauration sont fixés à l’échelle internationale.
Mais en s’y intéressant, on rencontre un manque. C’est souvent la biodiversité terrestre qui reste majoritairement considérée, au détriment de la biodiversité marine. Les écosystèmes côtiers, les récifs, les grands fonds, les zones humides littorales : tout cela reste largement oublié dans les considérations et les priorités d’action.
Pourtant, les océans sont la colonne vertébrale de la vie sur Terre. Ils régulent le climat, nourrissent des milliards de personnes, captent le carbone, produisent de l’oxygène, et abritent une biodiversité nécessaire à l’équilibre de la vie sur Terre.
Mais ils se dégradent à une vitesse alarmante, au moins autant que les écosystèmes terrestres.
À l’approche de la 3e Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC), qui se tiendra à Nice en juin 2025, tour d’horizon du rôle que les océans jouent dans la préservation de l’équilibre terrestre.
Océans et biodiversité marine : de quoi parle-t-on ?

Les mers et les océans couvrent près de 71 % de la surface du globe. Pourtant, les formes de vie qu’ils abritent restent largement méconnues. À ce jour, moins de 280 000 espèces marines ont été recensées — soit seulement 13 % de l’ensemble des espèces identifiées sur la planète. Cela donne une idée de l’immense richesse encore inexplorée du monde marin.
“La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux.” Office Français de la biodiversité
Appliqué à l’océan, cela signifie que la biodiversité marine comprend :
- tous les êtres vivants marins (du plancton aux cétacés),
- les écosystèmes dans lesquels ils évoluent,
- et les interactions complexes qu’ils entretiennent entre eux et avec leur environnement.
Ainsi, la biodiversité marine se déploie dans une grande diversité de milieux :
- Les récifs coralliens, véritables forêts tropicales sous-marines, qui hébergent une incroyable variété de poissons, coraux, mollusques et autres espèces.
- Les estuaires, où se rencontrent les eaux douces des rivières et les eaux salées des océans, offrent des habitats uniques à de nombreux poissons, crustacés et oiseaux.
- Les abysses, enfin, abritent des espèces fascinantes, parfaitement adaptées à des conditions extrêmes de pression, d’obscurité et de froid.
L’état alarmant des océans

En 2024, l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) rappelait, dans son rapport Nexus, l’ampleur de la surexploitation et de la dégradation des écosystèmes marins par les activités humaines.
Aujourd’hui, seuls 13 % des espaces marins à l’échelle mondiale échappent à une pression humaine directe. Cela signifie que l’immense majorité des milieux marins sont impactés par la pêche industrielle, la pollution, les infrastructures ou encore les effets du changement climatique.
Le constat est sans appel : un tiers de tous les mammifères marins est menacé d’extinction. De même, un tiers des espèces impliquées dans la formation des récifs coralliens est également en danger. À cela s’ajoute une pression croissante sur les ressources : 38 % des stocks halieutiques sont désormais surexploités, mettant en péril la sécurité alimentaire de millions de personnes.
En septembre 2024, un nouveau seuil critique a été pointé du doigt par le rapport Planetary Health Check, publié par le Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK). Ce rapport annonce le dépassement imminent d’une septième limite planétaire : celle de l’acidification des océans. Cette limite correspond à un seuil physique au-delà duquel l’environnement marin pourrait être irrémédiablement déstabilisé, avec des conséquences majeures et imprévisibles pour le vivant.
Les récifs coralliens en sont déjà l’un des témoins les plus frappants. Selon une étude récente de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), plus de 83 % des zones coralliennes ont connu, depuis janvier 2023, des conditions propices au blanchissement des coraux, provoquées notamment par des vagues de chaleur marines de plus en plus fréquentes et intenses.
Enfin, selon le dernier rapport Planète Vivante du WWF, les populations d’espèces marines ont décliné de 56 % depuis les années 1970.
Les relations des activités humaines avec les océans et la biodiversité marine
Dépendances de nos activités aux océans

L’océan est au cœur de notre quotidien, mais souvent sans que nous en ayons pleinement conscience.
D’un point de vue économique, 90 % du commerce mondial transite par voie maritime, faisant des mers un pilier logistique de la mondialisation. 40 % de la population mondiale vit à moins de 100 kilomètres des côtes, ce qui rend quelques milliards de personnes directement vulnérables aux perturbations des écosystèmes littoraux.
Nos sociétés bénéficient aussi de l’ensemble des services que les écosystèmes marins nous rendent : alimentation, régulation du climat, purification de l’eau, atténuation des catastrophes naturelles, stockage du carbone, inspiration culturelle…
On appelle ces bénéfices les services écosystémiques :
« Les avantages que les humains tirent des écosystèmes et qui contribuent à rendre la vie humaine à la fois possible et digne d’être vécue. »
La valeur totale des services écosystémiques marins et côtiers est aujourd’hui estimée à plus de 20 900 milliards de dollars par an (soit 20% du PIB mondial).
On distingue généralement trois grandes catégories de services écosystémiques.
LES SERVICES D’APPROVISIONNEMENT
Ils désignent les biens tangibles que les écosystèmes produisent et que nous utilisons directement. Dans le cas de l’océan, ils sont nombreux, variés et souvent essentiels à nos économies comme à nos modes de vie. On a par exemple :
L’alimentation et ressources biologiques comme
- La pêche, artisanale ou industrielle, qui fournit des millions de tonnes de poissons et de fruits de mer chaque année.
- L’aquaculture qui permet l’élevage de poissons, d’algues ou de mollusques.
- La collecte de sel marin
- La bioprospection, qui consiste à extraire des molécules issues d’organismes marins pour les valoriser dans l’alimentation, la cosmétique, ou la pharmacopée
L’énergie comme
- Les énergies marines renouvelables qui comprennent l’éolien en mer, l’énergie des vagues (houlomotrice), des marées (marémotrice), la conversion thermique océanique, ou encore l’énergie osmotique (issue de la différence de salinité entre eaux douces et salées).
- À côté de ces énergies renouvelables, les océans restent exploités pour l’extraction de pétrole et de gaz offshore, une activité à fort impact environnemental mais toujours centrale dans le mix énergétique mondial.
Enfin, les océans sont convoités pour leurs ressources minérales comme :
- Les nodules polymétalliques, riches en métaux rares (cobalt, nickel, lithium…), tapissent certains fonds marins et suscitent l’intérêt pour la transition énergétique et numérique.
- Les sables et graviers marins utilisés dans le secteur du BTP.
- Les substances minérales extraites des cheminées hydrothermales, situées dans les profondeurs.
LES SERVICES DE RÉGULATION ET DE SOUTIEN
Au-delà des ressources qu’ils fournissent, les océans rendent aussi des services essentiels au maintien de la vie sur Terre.
Les services de régulation qui désignent les processus naturels qui permettent de stabiliser l’environnement : climat, qualité de l’eau, protection contre les aléas naturels…
Les services de soutien, quant à eux, sont les fondations invisibles de la biosphère. Ils regroupent les processus écologiques qui rendent possibles tous les autres services : formation des habitats, cycle des nutriments, reproduction des espèces, productivité biologique...
Dans le cas des océans, on retrouve par exemple :
La régulation du climat et du cycle du carbone
- Les océans absorbent environ 25% du CO₂ atmosphérique émis par les activités humaines, atténuant ainsi l’effet de serre.
- Ils stockent plus de 90 % de l’excès de chaleur lié au changement climatique, jouant un rôle de stabilisateur thermique à l’échelle planétaire.
- Ils participent activement au cycle global de l’eau, via les processus d’évaporation, de condensation et de précipitations.
- Les courants marins, comme le Gulf Stream, redistribuent la chaleur entre les zones tropicales et tempérées, régulant les climats régionaux.
La protection contre les risques naturels
Les écosystèmes marins et côtiers offrent une protection naturelle contre de nombreux aléas :
- Les mangroves, marais salants et récifs coralliens atténuent la puissance des tempêtes, ondes de submersion et inondations, protégeant des millions de personnes vivant en zone côtière.
- Ils ralentissent l’érosion du littoral, en absorbant l’énergie des vagues et en stabilisant les sols.
- Ils jouent un rôle tampon face à l’élévation du niveau de la mer, en réduisant les impacts directs sur les zones habitées.
LES SERVICES CULTURELS
Les services culturels représentent quant à eux les bénéfices immatériels que les humains tirent des écosystèmes. Bien que souvent sous-estimés, ils sont essentiels car ils nourrissent notre relation au vivant et contribuent à au bien-être humain ou encore à la recherche. Dans le cas des océans, ces services prennent de nombreuses formes :
Le tourisme et les loisirs
Les milieux marins sont au cœur de nombreuses activités récréatives et touristiques. Le tourisme côtier et balnéaire représente environ 70 % du tourisme mondial.
La recherche et l’innovation
- L’exploration de la biodiversité marine alimente la recherche ouvrant la voie à des innovations inspirées du vivant (biomimétisme).
- Les données scientifiques issues des océans — température, courants, acidité, biodiversité — sont cruciales pour comprendre l’évolution du climat et de la planète.
- Les écosystèmes marins sont aussi utilisés comme indicateurs précoces des déséquilibres globaux.
Les dimensions culturelles, spirituelles et identitaires
Enfin, les océans occupent une place importante dans l’imaginaire et les identités culturelles :
- Ils sont souvent lieux de pratiques spirituelles et de recueillement.
- De nombreuses cultures maritimes ont façonné leur rapport au monde autour de la mer, à travers des chants, rites, narrations, ou pratiques de navigation.
- Le patrimoine maritime, matériel comme immatériel, constitue un héritage précieux pour de nombreuses communautés littorales.
En tirant parti des innombrables services que les écosystèmes marins rendent à l’humanité, nos activités les fragilisent profondément. D’un côté, nous bénéficions d’une richesse écologique immense ; de l’autre, nous participons à son déclin.
- Soit parce que certains services que nous utilisons perturbent directement les équilibres des écosystèmes. C’est le cas, par exemple de l’exploitation des énergies fossiles, qui, en libérant du CO₂, contribue au réchauffement climatique — un facteur majeur de stress pour la biodiversité marine.
- Soit parce que l’extraction elle-même endommage physiquement les milieux marins. C’est le cas de la pêche industrielle, qui épuise les stocks halieutiques et dégrade les fonds marins.
- Enfin, certaines activités humaines n’ayant rien à voir avec l’usage direct des services marins impactent quand même les écosystèmes marins. C’est le cas des pollutions plastiques par exemple, qui proviennent majoritairement des terres mais s’accumulent dans les océans, affectant les chaînes alimentaires, les habitats et la santé des espèces.
Les impacts de nos activités sur les océans et la biodiversité marine

Comme nous l’avons vu, les activités humaines sont profondément dépendantes des services que les océans et la biodiversité marine leur fournissent.
Mais cette dépendance a un coût. En exploitant ces services, l’humanité altère progressivement les écosystèmes qui les rendent possibles. C’est un paradoxe inquiétant : plus nous tirons profit du vivant marin, plus nous risquons d’en compromettre le fonctionnement.
À travers l’ensemble de ses activités — économiques, industrielles, logistiques, touristiques ou même domestiques — l’humanité exerce une pression croissante sur les milieux marins.
L’IPBES (la plateforme scientifique internationale sur la biodiversité) a identifié cinq grandes causes directes de l’érosion de la biodiversité, aujourd’hui considérées comme les principales menaces pour les écosystèmes marins comme terrestres.
LA SUREXPLOITATION DES RESSOURCES
C’est sans doute la pression la plus emblématique en milieu marin : la surpêche. En prélevant plus vite que les écosystèmes ne peuvent se régénérer, l’humanité provoque l’effondrement de nombreux stocks halieutiques, menaçant certaines espèces d’extinction.
Un exemple : les populations de thon rouge ont chuté de 80% en quelques décennies, au point de faire craindre la disparition complète de l’espèce si des mesures strictes ne sont pas prises.
L’ARTIFICIALISATION ET LA DESTRUCTION DES MILIEUX NATURELS
Les côtes et les fonds marins subissent une pression croissante liée au développement des infrastructures humaines. Ports, aquaculture industrielle, pêche en eau profonde (chalutage), extraction de métaux, forages pétroliers, ancrages de navires : toutes ces activités contribuent à la dégradation physique des habitats marins.
À titre d’exemple, à l’échelle mondiale, 20% des écosystèmes de mangroves ont disparu, en grande partie à cause de l’urbanisation côtière, de la conversion en bassins d’aquaculture et du défrichage. Or, ces écosystèmes jouent un rôle majeur dans la protection des littoraux et l’accueil de la biodiversité.
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
Les océans sont en première ligne face au dérèglement climatique. Ils absorbent une part importante des gaz à effet de serre émis par les activités humaines, mais cette fonction de régulation a des effets délétères : réchauffement, acidification, désoxygénation...
Depuis 1985, l’absorption du CO₂ par les océans a augmenté leur acidité de 30%, affaiblissant les organismes à coquilles calcaires comme les coraux, moules, huîtres. Or, les récifs coralliens abritent à eux seuls près de 25% de la vie marine connue, bien qu’ils ne représentent qu’une infime portion de la surface océanique.
LES POLLUTIONS
Les océans reçoivent une grande variété de pollutions directement liées aux activités humaines : plastiques, hydrocarbures, eaux usées, pesticides, métaux lourds… S’y ajoutent les pollutions sonores, qui perturbent les communications animales, et les pollutions lumineuses, qui affectent la faune côtière.
Dans les eaux européennes, c’est plus de 70% des espèces marines qui sont affectées par les déchets plastiques.
LES ESPÈCES EXOTIQUES ENVAHISSANTES
Le transport maritime, le commerce d’espèces pour l’aquariophilie ou encore certaines formes d’aquaculture ont favorisé l’introduction d’espèces exotiques dans les milieux marins. Ces espèces peuvent rapidement devenir envahissantes, menaçant les équilibres locaux et la survie d’espèces indigènes déjà fragilisées.
Les risques pour l’humanité face à la dégradation des océans
Nous l’avons vu, une grande partie de l’économie mondiale dépend étroitement de la vie marine : qu’il s’agisse de la production directe des océans (stocks halieutiques, mangroves, récifs coralliens, herbiers marins), du commerce et du transport maritime (via les principales voies de navigation), ou encore des services adjacents comme la stabilisation des littoraux ou l’absorption du carbone.
Mais cette dépendance, en retour, exerce de multiples pressions sur les écosystèmes marins, fragilisant les milieux qui rendent justement ces services possibles.
Le risque : en continuant à exercer ces pressions sans limite, nous altérons progressivement les écosystèmes marins, leur capacité à fonctionner et, par conséquent, notre propre capacité à en bénéficier de manière pérenne.
La dégradation de la biodiversité marine n’est donc pas un sous-enjeu : c’est une menace directe sur la stabilité économique, climatique et sociale de nos sociétés.
Alors, quelles marges de manœuvre ont les États et les acteurs économiques pour agir ? Quels leviers peuvent-ils activer pour enrayer cette dynamique destructrice et restaurer les équilibres océaniques ?
Cadres volontaires et outils pour agir à l’échelle des entreprises

Face à l’urgence, les entreprises commencent à se mobiliser pour mieux comprendre, mesurer et réduire leurs impacts sur la biodiversité marine. Si les outils restent encore émergents et insuffisants, plusieurs cadres et référentiels voient le jour pour accompagner cette transformation.
Parmi les initiatives récentes :
- Le Science Based Targets for Nature (SBTN) propose un guide pour aider les entreprises à définir des objectifs spécifiques à la biodiversité marine, en lien avec leurs activités.
- En 2021, la Fondation de la Mer, en partenariat avec le Ministère de la Mer et le BCG, a lancé le Référentiel Océan et le label Ocean Approved. Ces outils, alignés avec les Objectifs de Développement Durable de l’ONU, permettent aux entreprises d’analyser, réduire et suivre leurs impacts sur l’océan.
- Plus récemment, fin 2024, la Convention des entreprises pour le climat (CEC) a lancé un parcours Océan, dédié à l’élaboration de stratégies pour accompagner la transition des entreprises du secteur maritime.
Des outils encore limités sur le volet marin
Mais malgré ces initiatives nouvelles, les outils de mesure des impacts économiques sur la biodiversité marine peinent encore à se structurer. Plusieurs facteurs expliquent cette difficulté :
- La biodiversité marine est moins bien connue scientifiquement que la biodiversité terrestre.
- Elle est extrêmement dynamique, hétérogène et localisée, ce qui rend difficile la consolidation d’une vision globale à l’échelle d’une organisation.
- Contrairement au climat, qui bénéficie d’un indicateur unique et universel (la tonne de CO₂ équivalent), la biodiversité ne peut se résumer à une seule métrique. Elle nécessite un panel d’indicateurs pour couvrir ses différentes dimensions.
Certaines métriques agrégées sont toutefois utilisées pour estimer les pressions exercées :
- Le Mean Species Abundance (MSA), issu du modèle GLOBIO, mesure l’abondance moyenne des espèces sur une surface donnée.
- Le PDF (Potential Disappeared Fraction of species), utilisé en analyse de cycle de vie, estime la fraction potentielle d’espèces disparues.
Mais ces approches restent aujourd’hui davantage appliquées aux écosystèmes terrestres et d’eau douce qu’aux milieux marins.
Un exemple emblématique : le Global Biodiversity Score (GBS), développé par CDC Biodiversité et utilisé par de nombreuses organisations, permet d’évaluer l’empreinte biodiversité d’une activité économique… mais n’intègre pas encore de métrique spécifique pour la biodiversité marine.
En conséquence, même les cadres les plus avancés ne permettent pas aux entreprises de fixer une trajectoire chiffrée claire pour leurs impacts sur les écosystèmes marins.
En résumé, nous n’en sommes qu’au début de la capacité des entreprises à mesurer de manière fiable leurs impacts sur la biodiversité marine. Il est aujourd’hui crucial de développer des méthodologies robustes, adaptées aux spécificités du vivant marin et d’identifier des indicateurs opérationnels pour suivre les impacts dans le temps.
C’est dans ce contexte que se tiendra, en juin 2025 à Nice, la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC). Ce rendez-vous mondial vise à accélérer l’action internationale pour préserver l’océan, pilier essentiel de l’équilibre planétaire.
L’UNOC sera l’occasion :
- D’accélérer la production de connaissances scientifiques sur l’océan.
- D’avancer sur le financement de la protection des écosystèmes marins.
- Et de donner une place aux acteurs économiques dans les solutions à construire.
Recevez chaque mois votre dose d'inspiration sur le vivant
Notre newsletter pour découvrir les entreprises qui s'engagent pour la nature, recevoir des infos pour vous émerveiller sur le vivant ou suivre nos actualités.